Les Tockays des Reptiles
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 maladies et parasites

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babar79
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babar79


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MessageSujet: maladies et parasites   maladies et parasites Icon_minitimeVen 21 Déc - 18:12

maladies et parasites




les plus courantes chez les boïdés sont liées à des erreurs commises par les terrariophiles ou les importateurs

et les commerçants. Nous allons maintenant passer à la description de certaines pathologies que l'on

rencontre plus ou moins fréquemment chez les Pythons royaux.





Les problèmes de mue (dysecdysis)



Les mues difficiles sont très courantes et, en général, elles sont liées à une humidité insuffisante à

l'intérieur du terrarium, à l'absence d'objet ou de surface sur lesquels l'ophidien peut se frotter fréquemment

pour briser l'exuvie qui se change dans la direction cranio-caudale (c'est-à-dire en partant de la tête vers la queue)

ou à la présence de pathologie cutanées concomitantes (dermatites, cicatrices, blessures, abcès, acariens, etc...).

Si vous rencontrez ce problème, je vous conseille de placer le serpent, s'il n'est pas atteint de graves

pathologies respiratoires, dans un conteneur en plastique de dimensions appropriées, doté d'ouvertures

pour l'aération et muni d'un couvercle.

Après avoir rempli ce récipient d'eau tiède et d'infusion de camomille, laissez le reptile y "tremper"

pendant quelques heures. Pour éviter que l'animal ne prenne froid, la vasque doit être placée dans le terrarium

d'élevage chauffé d'une manière appropriée. Ensuite, il suffira de gratter délicatement avec le pouce

(dans la direction tête-queue) la surface de l'ophidien pour favoriser le changement de peau.

Malgré tout, il est possible que le problème ne soit pas entièrement résolu, en particulier au niveau

des lunettes (les paupières soudées). Dans ce cas, mouillez souvent l'oeil avec quelques gouttes "d'Humiscreen",

à température ambiante, pendant plusieurs jours.

Ne pas enlever la peau retenue par la lunette avec un morceau de ruban adhésif, cela peut s'avérer extrêmement

dangereux et vous risqueriez de blesser grièvement l'oeil du reptile. Une visite chez un vétérinaire vous

apportera toute l'aide nécessaire.





Les blessures cutanées et les abcès



Ce sont des lésions fréquentes dans les terrariums et elles peuvent être provoquées par les morsures

d'autres serpents (par exemple si l'on met ensemble plusieurs mâles pendant la saison des amours)

ou plus communément par des souris et des rats (ou d'autres petits rongeurs) si on les donne vivants.

S'il n'est pas possible d'administrer des proies mortes, comme je vous le conseille, il est préférable de couper,

avec un couple-ongles, par exemple, les incisives des petits rongeurs, en particulier les plus

agressifs tels que les hamsters et les gerbilles, avant de les placer dans le terrarium.

Les blessures peuvent également être provoquées par la présence d'objets coupants et n'ayant pas été

convenablement émoussés tels que des roches, des morceaux de bois, etc...

Il ne faut pas négliger les lésions cutanées, même les plus petites, car elles peuvent évoluer rapidement

et se transformer en septicémie généralisée qui débouche, dans un laps de temps, à la mort du reptile.

Après une visite attentive, le vétérinaire prescrira un traitement antibiotique par voie générale, éventuellement

précédé d'une intervention chirurgicale sous anesthésie pour pouvoir coudre la blessure ou

nettoyer la lésion en enlevant le pus et les morceaux de tissus nécrosés ou infectés.





Les brûlures



Les serpents constricteurs recherchent en effet la chaleur et ont tendance à s'enrouler autour

des lampes (les plus dangereuses sont celles en vitrocéramique placées à l'interieur du terrarium et sans protection)

car leur sensibilité à l'égard de la chaleur intense est faible et lente. Il est préférable de placer les lampes et

les néons à l'extérieur du terrarium. Les pierres chauffantes doivent fonctionner uniquement le soir et non pas le jour.

Toutefois, mon expérience m'a montré que ces accessoires peuvent présenter des dysfonctionnements et

chauffer excessivement. Par conséquent, personnellement, je ne conseille pas leur usage pour les boïdés.

Dans certains cas, les brûlures peuvent être provoquées par une décharge électrique qui risque de tuer l'animal.

Vérifier régulièrement le bon fonctionnement du système électrique du terrarium afin d'éviter des

incidents de ce type. Si votre serpents se brûle de cette manière, débranchez l'électricité puis mouillez les

blessures avec de l'eau tiède, recouvrez avec un chiffon mouillé (veillez à ce qu'il ne soit pas avalé par l'animal)

et amenez rapidement le reptile chez un vétérinaire.

Ne mettez jamais de poudre cicatrisante sur les brûlures !!!

Le traitement est parfois très long et les cicatrices subsisteront pendant toute la vie de l'animal, provoquant

souvent des problèmes de dysecdysis (mue difficile). Pendant le traitement et la convalescence il

faudra enlever du terrarium les différents accessoires, mis à part la tanière refuge et, sur le fond, il faudra

placer plusieurs couches de feuilles de papier journal que l'on renouvellera souvent.





La dermatite vésiculaire (ou bulleuse)



C'est une pathologie facile à reconnaître et qui est provoquée le plus souvent par une stagnation d'humidité

au fond du terrarium. Une des causes peut être le fait que l'eau de la vasque est souvent renversée.

Les matériaux de fond tels que les écorces, les copeaux et les sciures, s'ils ne sont pas changés fréquemment,

provoquent des stagnations h'humidité dans les zones les plus fraîches à proximité d'un ou de plusieurs coins du

terrarium. Des lésions apparaissent au niveau des plaques ventrales du reptile qui se remplissent d'un liquide

jaune paille et se soulèvent tandis que, rapidement, les zones hémorragiques apparaissent.

Au début, les lésions ne sont pas infectées mais, rapidement, des germes pathogènes s'installent risquant de provoquer

des septicémies et la mort du reptile. Dans ce cas également, le vétérinaire devra prescrire un traitement antibiotique

approprié et donner des information sur la manière d'aménager le terrarium pour qu'il soit semi-stérile,

comme décrit pour les brûlures.





La stomatite



C'est une pathologie caractéristique et fréquente. Le serpent peut avoir la bouche ouverte, des tuméfactions

au niveau des lèvres, émettre une salive abondante et dense, parfois rosée, à cause de la présence de

saignements. Normalement, il cesse de s'alimenter. Le vétérinaire nettoiera soigneusement toute la partie nécrosée

qui stagne entre les rangées dentaires et les lèvres, en utilisant un instrument pour ouvrir la bouche et un

bâtonnet avec une extrémité en coton imbibé de substances désinfectantes (collutoires à usage humain ou vétérinaire,

à base de chlorhexidine). Cette opération délicate au cours de laquelle des dents risquent de tomber (ne vous

inquiétez pas, elle seront remplacées rapidement) devra être répétée à plusieurs reprises. Au début, il faudra le faire

tous les jours, ensuite on réduira la fréquence, jusqu'à ce que le serpent guérisse. Il est conseillé d'appliquer un

traitement antibiotique par voie générale et de respecter un certain nombre de règles d'hygiène. Par ailleurs il est

important de donner au serpent une alimentation appropriée. Il s'agit d'une pathologie essentiellement bactérienne

mais qui peut être également mycosique ou virale. Une mauvaise alimentation ou un milieu non adapté peuvent

en favoriser l'apparition. Les reptiles capturés dans leur milieu, surtout s'ils le sont à l'âge adulte, s'adaptent

souvent assez mal à la captivité. Ainsi, les Pythons royaux africains souffrent souvent de stomatites, qui peuvent

prendre des formes extrêmement graves, provoquées par les traumatismes que s'inflige le serpent en se

lançant contre les vitres du terrarium.





Les maladies respiratoires



Ces affections peuvent atteindre des boïdés qui viennent d'être importés. Il arrive, rarement heureusement,

qu'elles soient provoquées par des vers pulmonaires : les pentastomides. Elles peuvent également survenir pendant la

saison froide ou pendant l'inter-saison, quand les animaux sont sortis sons précautions adéquates, ou bien lorsque

le terrarium n'est pas bien chauffé (anomalies du système électrique) ou bien encore dans des terrariums surpeuplés

et dotés d'un système de ventilation insuffisant. Ce sont des pathologies qu'il faut traiter rapidement.

Les symptômes (qui ne se manifestent pas tous en même temps) sont les suivants :

- respiration parfois bruyante, bouche ouverte ;

- bruits respiratoires (sifflements) ;

- émission de matières visqueuses par les narines et la bouche ;

- anorexie (manque d'appétit) ;

- tendance à rester étendu et non pas enroulé, apathie.

Le vétérinaire devra alors prescrire une thérapie appropriée après avoir effectué les contrôles nécessaires pour

découvrir la cause et l'évolution de la maladie en cours et après avoir déterminé si les sacs aériens ont été touchés.
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MessageSujet: Re: maladies et parasites   maladies et parasites Icon_minitimeVen 21 Déc - 18:13

Le météorisme et la constipation



Ce sont des pathologies liées à un régime alimentaire inadéquat. Le fait de donner trop fréquemment des

proies (en particulier si elles sont de grande dimension et adultes) à un boïdé qui vit dans un environnement restreint

et qui bouge donc peu, ou bien qui vit dans un terrarium peut humide ou froid, risque de favoriser l'apparition

de ces graves affections.

Les proies surgelées administrées froides ou mal conservées peuvent provoquer de graves dommages (gastrites

et météorisme). Les ophidiens atteints par ces pathologies présentent les symptômes suivants :

- augmentation du volume de différentes parties du corps ;

- anorexie (manque total d'appétit) ;

- absence d'émission de fèces et d'urine ;

- fatigue et mouvement réduits ;

- présence éventuelle de prolapsus du côlon à tracers le cloaque ;

- régurgitation et/ou vomissements ;

- tendance à rester étendu.

Après un diagnostic effectué par le vétérinaire, le traitement approprié devra être appliqué.





Les pathologies liées à la reproduction



Si les serpents ont été accouplés, établissez avec votre vétérinaire un plan de contrôle de la femelle en gestation.

La rétention d'oeufs est assez fréquente chez les sauriens, en particulier les caméléons, les iguanes et certains

dragons aquatiques, mais elle est plus rare chez les serpents. En général, pour les reptiles, cela ne concerne qu'un

ou deux oeufs. On peut également constater ce phénomène chez la femelle adulte du Python royal, non

seulement après l'accouplement mais également si elle vit seule. En général, ces problèmes sont dus à des

erreurs d'élevage.





Les parasites externes



Les petits acariens d'un brun noirâtre, qui se nourrissent du sang du serpent parasité, appartiennent à

l'espèce Ophionyssus natricis et il n'est pas rare d'en voir sur les animaux en captivité. On les retrouve sur tout

le corps du serpent, immobiles ou en mouvement, surtout autour des yeux et du pli inter-mandibulaire vers la bas.

Les acariens peuvent véhiculer des bactéries responsible de graves septicémies et servir de réservoir pour les

virus de la terrible maladie virale à corps inclus. L'acarien Ophionyssus natricis a un cycle de vie d'environ 10 à 30

jours, il n'a pas besoin d'hôte intermédiaire et vit en terrarium. Chaque femelle pond en moyenne 80 oeufs.

Si le boïdé est attaqué par les acariens, il faut d'abord le tremper, pendant 1 heure au moins, dans de l'eau tiède et

une infusion de camomille, dans une vasque pouvant être refermée par un couvercle doté d'aérations suffisantes

pour permettre une bonne ventilation. Ensuite, après avoir séché l'animal, vous pourrez utiliser un spray

anti-parasitaire à base de permétrine en évitant de pulvériser le produit directement dans les cavités naturelles du

serpent, ou bien une solution aqueuse d'ivermectine à 0,001 % que l'on utilisera tous les 10-15 jours,

3 ou 4 fois en tout.



Attention : Certains sprays antiparasitaires pour chien et chats, don't l'efficacité et la sécurité sont prouvées pour ces

mammifères, sont particulièrement toxiques pour certains serpents. Par exemple, l'on a prouvé la toxicité

du fipronil (Frontline) pour le Python royal. Il est absolument indispensable de traiter en même temps

le terrarium par exemple avec de la vapeur en utilisant un appareil électrique ou en nettoyant avec de

l'eau de Javel diluée, puis de rincer le tout très soigneusement.





Les parasites internes



Après avoir acheté un boïdé, il est nécessaire de faire effectuer par votre vétérinaire un examen des fèces pour

déceler l'éventuelle présence de nématodes et autres vers intestinaux (par exemple les cestodes) ou

pulmonaires, grâce à un examen microscopique approfondi. Un examen des liquides endo-cloacaux frais

permettra de déceler la présence de protozoaires flagellés pathogènes.





La maladie virale à corps inclus (MVCI)



Cette pathologie très connue, en particulier sous la dénomination anglo-saxonne d'IBVD (Inclusion Body Virale

Disease) est redoutée par tous les terrariophiles. Signalée pour la première fois en 1975, elle frappe surtout

les boïdés, même si, ces dernières années, les colubridés ont également été assez souvent frappés. L'agent

étiologique est un rétrovirus dont on a déjà isolé certains sérotypes. A l'heure actuelle, nous n'avons pas de

certitude quand au mode de diffusion de cette pathologie. La transmission pourrait avoir lieu :

- par contact direct entre un serpent malade et un serpent en bonne santé ;

- entre la mère et les nouveau-nés dans l'oviducte, à la fois pour les espèces

ovipares comme le Python royal et les espèces ovovivipares comme le

Boa constricteur et ses sous-espèces ;

- pendant l'accouplement.

L'on n'a pas encore éclairci le rôle en tant que réservoir et vecteur de la MVCI de l'acarien des ophidiens :

l'Ophyonissus natricis. Sa diffusion dans la nature n'est pas connue. La MVCI est présente dans les

collections de serpents du monde entier, France comprise, et actuellement on considère le problème sanitaire

le plus grave dans l'élevage des boïdés. Elle se manifeste le plus fréquemment chez les serpents adultes

mais elle peut également frapper des jeunes sujets. Elle est plus grave chez les Pythons (en particulier chez le

Python molurus bivittatus ou Python molure de Birmanie) que chez les boas qui, souvent, sont des

porteurs asymptomatiques. La MVCI est mortelle pour le serpent touché car il n'existe pas, à l'heure actuelle,

de traitements efficaces. Le reptile peut être maintenu en vie pendant quelques mois, grâce à une

alimentation forcée par sonde gastrique mais dans l'état actuel des connaissances, il est conseillé de supprimer

le sujet car, de toute manière, le serpent est destiné à mourir et tant qu'il est en vie, il constitue un

réservoir pour cette maladie virale contagieuse.





Les symptômes de la MVCI



Chez les boïdés, les signes les plus fréquents en cas de MVCI sont les suivants :

- régurgitations ;

- absence de réflexe de redressement (si le serpent est placé ventre en l'air, il reste

dans cette position, car il est incapable de se retourner) ;

- paralysie flasque (molle, sans contraction) complète ou de certaines parties du corps,

qui peut survenir progressivement (au début, les boïdés peuvent ne plus parvenir

à saisir leur proie, manquant leur cible d'une manière répétée) ;

- tendance à "observer les étoiles". En fait, cela signifie que le reptile lève la tête

vers le haut, en l'inclinant légèrement à l'arrière et, parfois, présente des

mouvements d'oscillations ;

- perte de la vue ;

- stomatites ;

- amaigrissement ;

- mue difficile ;

- apparition de nodules cutanés ;

- altération des cellules sanguines.

Chez les Pythons asiatiques, mais également chez le Python royal, normalement, on ne constate que les signes

neurologiques que nous venons de décrire (paralysie flasque, "observation des étoiles", etc.) sans signes

gastro-intestinaux (régurgitations). Malheureusement, les vétérinaires n'ont pas encore la possibilité de formuler

de diagnostic précis car, à l'heure actuelle, il n'existe pas de test sérologique (en phase d'étude aux E.U).

Après un prélèvement sanguin sur un boïdé présentant un certain nombre des signes cliniques que nous venons

d'énumérer, il est possible de soupçonner une MVCI dans les cas suivants :

- augmentation du nombre de globules blancs ;

- corps inclus à l'intérieur des globules rouges.

Les corps inclus sont des corpuscules arrondis bleuâtres aux bords nuancés (après colorations avec des colorants

cytologiques courants) que l'on retrouve également dans le cytoplasme des cellules de différents organes

(pancréas, foie, rein, amygdales oesophagiques et estomac) du serpent malade. Eventuellement, le prélèvement

par endoscopie de fragments de tissu du foie ou de l'estomac du serpent sous anesthésie permettra de

confirmer ce soupçon de maladie virale à corps inclus. Il est donc essentiel que les boïdés (en particulier les Boas

constricteurs) subissent réellement une quarantaine, si possible de 6 mois et que les terrariophiles s'abstiennent

de mélanger à leurs serpents, qu'ils élèvent depuis quelques années ou quelques mois, des sujets de provenance inconnue.



"Observer les étoiles" et corps inclus

Si le serpents a tendance à regarder "en l'air", cela ne signifie pas pour autant qu'il soit atteint de la MVCI.

En effet, les symptômes de cette maladie (tête en l'air, inclinée) sont communs à d'autres pathologies :

- encéphalites

- mycobactériose

- maladies fongiques

- maladies parasitaires

- maladies protozoaires

- ingestion ou contact direct avec un produit toxique

- conséquences de traumatismes

Eliminer un serpent présentant ces symptômes sans procéder à des examens approfondis ultérieurs serait

malheureusement une grossière erreur.


pour tous renseignements specifiques voir avec pandinus79 qui seras je pense repondre a vos questions
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