Les Tockays des Reptiles
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 Trachemys scripta

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babar79
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MessageSujet: Trachemys scripta   Trachemys  scripta Icon_minitimeSam 9 Fév - 12:11

La Tortue de Floride ou Tortue à oreillons rouge/jaune (Trachemys scripta)

Ordre : Chéloniens.
Famille : Emidydés.
Taille et poids adulte : l'espèce atteint 40 cm de long et 8 kg en Amérique du Nord ; un animal de 25 cm pèse de 1à 2 kg.
Identification :


Deux sous-espèces sont importées : Trachemys scripta elegans est la Tortue à joues ou oreillons rouges (son aire couvre la vallée du Mississipi et de Illinois jusqu'au bord du golfe du Mexique ; importation maintenant interdite), Trachemys scripta scripta a les joues jaunes (répandue de la Floride à la virginie ; fait maintenant l'objet des importations). Les Trachemys sont des espèces de grande taille, à la dossière de la carapace bien bombée, avec une tête pointue et vivement colorées. La dossière est brun-olive avec quelques marques de couleur, le plastron est jaune.
Espèces voisines : confusion difficile avec des espèces européennes très exceptionnellement relâchées. En particulier, la Cistude d'Europe (Emys orbicularis) qui a vécu en Belgique aux temps proto-historiques n'exhibe pas de stries jaunes ou rouges à la tête mais de petites taches jaunes ; sa dossière est ornementée de fines lignes jaunes à l'angle postérieur de chaque écaille. Cette tortue d'eau douce se perche aussi sur des supports pour assurer sa thermorégulation par temps chaud.
La présence d'autres tortues aquatiques exotiques est probable dans l'eau de certains étangs. Leur présence peut rester insoupçonnée si elles ne sont pas piégées ou récupérées d'une manière ou d'une autre. Ceci concerne des tortues exotiques comme les représentants des genres Trionyx, Pseudemys, Graptemys, … ; certains individus peuvent présenter un certain danger comme la Tortue alligator (Chelydra serpentina).
Signe de présence


Le seul moyen réel de détecter sa présence est d'observer des individus prenant le soleil sur un perchoir émergeant.
Régime alimentaire


Les jeunes sont surtout carnivores, les adultes omnivores. Très vorace, elle consomme des alevins, des larves de batraciens, divers insectes mais aussi de jeunes cistudes en France où elle est une nuisance écologique. Lorsqu'elle atteint 20-30 cm, elle peut s'attaquer à des poissons, des batraciens et des poussins d'oiseaux d'eau.
Habitat


Toutes eaux stagnantes, même relativement polluées. Elles aiment les marais et étangs à fond boueux, avec une abondante végétation.
Cycle annuel, survie et déplacements


Espèce aquatique, visible par temps chaud et ensoleillé. Son cycle d'activités subaquatique est inconnu, y compris la phase d'hibernation (la survie des tortues européennes est hypothéquée si leur température interne tombe sous 5°C mais certaines tortues américaines dont Trachemys peuvent supporter un gel interne et reprendre vie lorsque les températures remontent après un séjour cryogénique). Il n'y pas de reproduction connue en Belgique et dans les régions limitrophes, en France jusqu'à la Loire au moins (températures estivales trop basses pour permettre le développement des embryons) mais bien dans le sud du continent. La longévité de l'espèce est élevée : 60-80 ans dans sa zone d'origine, seulement 30 en Europe. Il n'y a pas de déplacements spontanés entre sites connus en Belgique ; les individus relâchés restent confinés aux étangs d'introduction, sauf si elles parviennent à gagner des exutoires ou des canalisations. En France, une migration active a été observée dans des étangs forestiers (mars et octobre).
Répartition géographique et populations



  • En Europe : espèce originaire d'Amérique du Nord où elle occupe grosso modo la moitié sud des USA, une partie du Mexique et de l'Amérique centrale. Elle est importée comme tortue d'ornement mais souvent relâchée en raison des désagréments qu'elle occasionne une fois grande (taille incompatible avec les aquariums, individus agressifs et dégageant des odeurs nauséabondes). L'espèce est relâchée dans un nombre croissant de régions, spécialement en Europe occidentale où l'importation de petites tortues issues d'élevages américains est florissante. Leur importance suit, avec un décalage de quelques années, les achats massifs en jardinerie ou animalerie (plusieurs millions d'individus importés vers l'Europe dont des centaines de milliers en Belgique au cours de la décennie écoulée).
  • En Wallonie et en Belgique : espèce observée depuis les années 1980, maintenant dans toutes les régions. En Wallonie, des centaines, peut-être des milliers, survivent dans divers étangs. Des concentrations de plusieurs dizaines de tortues prenant le soleil perchées sur des branches ou d'autres supports émergeants peuvent s'observer sur certains étangs. Elles présentent une certaine résistance aux conditions hivernales.
  • Tendances : espèce non menacée dans son aire naturelle d'Amérique du Nord mais menaçante en Europe où l'effectif libre augmente rapidement.

L'association CARAPACE, tente d'organiser la collecte d'individus relâchés ou dont les propriétaires veulent se débarrasser, dans ce cas moyennant une contribution destinée à assurer les frais de maintenance. Ces tortues (plusieurs centaines) sont regroupées et entretenues dans des étangs, vastes aquarium ou conteneurs.
Menaces


Espèce menaçante sur le plan écologique, spécialement vis-à-vis de la Cistude d'Europe et des autres tortues des eaux douces européennes. Des pertes de nids d'oiseaux d'eau (Grèbe huppé au moins) ont été observées en France dans des sites offrant peu de possibilités de se chauffer au soleil : dans ces cas les nids sont squattés parles tortues. A plusieurs reprises, ils ont observé des oiseaux obligés de construire 5-6 nids de suite. Une telle concurrence avec le Grèbe castagneux est-elle possible ?
Ennemis


Pas d'ennemi identifié.
Statut de protection



  • Europe : espèce non protégée. Le commerce de Trachemys scripta elegans est interdit dans l'Union européenne depuis la fin des années 90 en application du Règlement CE 2551/97du 15 décembre 1997. Des interdictions plus sévères ont été prises en Allemagne. Le commerce de la Tortue à joues jaunes est permis, comme celui de nombreuses autres espèces non protégées par la convention de Washington. Par contre, les tortues européennes, terrestres et aquatiques, sont protégées par la directive Faune-Flore-Habitats 92/43 et leur commerce interdit.
  • Belgique et Wallonie : l'espèce est visée par l'AGW du 29 novembre 1990 interdisant l'introduction d'espèces exotiques en Wallonie. Un arrêté d'application du Décret dit "Natura 2000" confirmera cette disposition.

Mesures de gestion


Pas de mesures de conservation mais, si l'espèce s'avère avoir un impact sur la faune et la flore des étangs, des mesures de limitation des effectifs ou d'éradication devront être prises (piégeages par nasse, par exemple). En ce cas, le dispositif légal devra être davantage activé, via une information adéquate du public : interdiction d'introduction dans la nature. Quoi qu'il en soit, vu les problèmes déjà posés, les possibilités de commerce des tortues aquatiques d'eau douce devraient être revues et limitées à l'échelle de l'Union européenne.

élevage en france

  • En bassin extérieur :

Sous les latitudes françaises, elle peut vivre toute l'année dans un bassin extérieur clôturé en veillant bien à ce qu'elle ne puisse absolument pas en sortir. Elle est très habile pour creuser et ainsi s'évader en passant sous la clôture mais elle se montre aussi très adroite pour escalader toutes sortes de choses. La clôture doit donc être profondément enfouie et monter suffisamment haut pour éviter tout risque d'évasion sauvage. On évitera les clôtures de type grillagé car il leur est facile d'escalader ce genre de structures.
On évitera dans ce bassin toutes végétations car la tortue devient omnivore une fois adulte et aura très vite fait de manger tous les végétaux du bassin. Préférez donc les fausses plantes qui tiendront bien plus lontemps.
Le bassin doit être muni d'une zone relativement profonde pour que la tortue puisse hiberner tout l'hiver, enfouie dans la vase de sa partie profonde. Il doit aussi être muni d'une partie moins profonde donnant accès à la plage sur la quelle elle n'hésitera pas à venir prendre des bains de soleil pendant de longues heures. La plage doit être relativement vaste (la dimension est estimée à 1/3 pour la partie terrestre et 2/3 pour la partie aquatique).





  • En aquarium :

La maintenance en aquarium n'est pas recommandée pour les tortues et on préfèrera toujours le bassin, même d'intérieur.
Comme le bassin extérieur, l'aquarium doit disposer d'une partie terrestre (appelée plage) en plus de sa partie aquatique (1/3 partie terrestre pour 2/3 partie aquatique). Ce type d'aquarium aménagé pour tortue est souvent appelé "aqua-terrarium" par les chénophiles.
L'aqua-terrarium ou le bassin d'intérieur doit être muni d'un néon diffusant 5 % d'UVB sur toute la longueur de la partie aquatique mais aussi de la partie terrestre. Les UVB sont indispensables pour le bien être de la majorité des tortues et c'est le cas pour la Trachemys scripta elegans. En effet ils sont nécessaires à la synthèse de la vitamine D3 qui permet de fixer le calcium sur les os. Sans UVB, l'ossature va se déformer (carapace comprise évidemment) de plus en plus (et ce ne sont que les dégâts visibles de l'absence d'UVB) et la tortue finira par mourir.
L'aqua-terrarium ou le bassin d'interrieur doit aussi être muni d'un éclairage puissant recouvrant toute sa surface.
La plage doit être chauffé grâce à la lampe chauffante à une température d'environ 30 à 32 °C le jour et 5 à 10 °C de moins la nuit pendant le printemps, l'été et l'automne et sera éteint l'hiver pour que la tortue hiberne.
Quant à l'eau,elle doit être chauffée grâce à un chauffe-eau (type résistance ou autre) qui sera branché sur un thermostat pour que la température reste entre 25 et 28 °C le jour et 5°C de moins la nuit pendant le printemps, l'été et l'automne. On éteindra complètement le chauffage de l'eau en hiver pour que la tortue hiberne.

Les dimorphismes sexuels
On peut différencier le mâle de la femelle par quelques caractéristiques :

  1. La taille et la forme des griffes : en effet, les griffes du mâles sont courbées et longues tandis que les griffes de la femelle sont droites et plus courtes.
  2. La forme du plastron : la forme du plastron du mâle est plutôt concave et convexe chez la femelle.
  3. La taille de la queue : Le mâle a une queue plus grande que la femelle. L'ouverture cloacale de la queue est plus éloignée de sa base chez les mâles.

maintien perso de cette éspéce:

en interieur
aquatérarium avec tube uvb
temperature ambiante ,aucun systéme de chauffage

en exterieur bassin de 500l avec plage cloturé a 40cm de haut
aucun chauffage et elles retent a l'extérieur toute l'année

alimentation
salade,pissenlit,croquette,granulé,souris,poisson.......

attention éspéce interdite en france et soumise au CDC


c'est une éspéce classée invasive donc ne pas les jeter n'importe ou.



Quelques centres d'accueil spécialisés ont été inaugurés pour accueillir ces tortues délaissées.
En France un programme de récupération a été mis en place, les infos sur le site : http://tortue.floride.u-psud.fr/. Les sites d'accueil ont tous signés une charte les engageant a prendre soin des individus en bonne santé qui leur sont remis et qui servent à des actions de sensibilisation aupres du grand public.
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