Tortue Alligator Macroclemys Temmincki
Aire de distribution :
La distribution de la tortue Alligator est confinée aux niveau des fleuves aux Etats-Unis qui coulent vers le golfe de Mexico. L’espèce est largement répandue dans la vallée du Mississippi depuis la Kansas (Clarke 1981), Illinois (Morris et Sweet 1985), et dans l’Indiana (Grannan and Anderson 1992), jusqu’au Golfe et a été aperçue dans quasiment tous les affluents du fleuve Suwannee en Floride (Iverson and Etchberger 1989) jusqu’au fleuve de San Antonio au Texas (Iverson 1992).
Habitat: La tortue alligator, la plupart du temps, se trouve dans les eaux profondes des fleuves, canaux, lacs, méandres et marécages; mais on la trouve aussi dans les marais proche d’eaux vives et occasionnellement dans l’eau saumâtre de la plaine côtière (Ernst et Barbour 1989). L’endroit préféré pour vivre des tortues alligator est le fond boueux des rivières avec une abondante végétation aquatique, mais on en a aussi trouvé dans les sols plutot sablonneux sans aucune végétation aquatique (Soule 1992). Sloan et Taylor (1987) ont remarqué que la tortue alligator du Nord/Est de la Louisiane preferait la végétation flotante (Cephalanthus occidentalis). Les juveniles eux peuvent etre trouvés dans les petits cours d’eaux.
Comportement: l’information concernant le comportement de la tortue alligator en milieu sauvage est très insuffisant. Ce que nous savons a été acquis en observant des animaux captifs. Les adultes sont completement aquatiques, seulement les femelles préparant leur nid s’aventurent sur terre. La tortue alligator s’y chauffe rarement (Pritchard 1989). Cette tortue marche le long du fond du cours d’eau, nage rarement, elle est très discrète, se cachant durant les heures du jour et s’activant la nuit. A l’inverse des autres tortues aquatiques, la tortue alligator ne peut pas rester sous l’eau de longtemps (en moyenne 40-50 min) (Ernst et al. 1994). Considérée comme un prédateur chassant à l’affut, la tortue alligator attire les poissons à distance avec son petit leurre situé dans le fond de sa bouche. Des études de terrain ont montré un comportement territorial ainsi que des exemples de déplacements quotidiens et saisonniers. (Harrell et al. 1996).
Reproduction:La femelle Macromachin atteint la maturité sexuelle lorsque son crâne fait 112mm de long.
L'ovulation se fait en général début Avril, les oeufs pondus en Avril, Mai et Juin.
D'ordinaire, il y a une seule ponte par an, mais quelques femelles ne pondent que tous les 2 ans. Les femelles les plus grosses pondent en plus grand nombre que les plus petites, et la taille des oeufs varie aussi pas mal.
L'incubation dure plus de 80 jours.
Les males eux sont matures sexuellement quand leur crane fait 115m de long.La maturité sexuelle chez les M.T est atteinte entre 11 et 13 ans.
Les plus petits males et femelle ayant attein leur maturité sexuelle faisaient 33 et 37 cm de carapace.
La croissance est variable, particulièrement avant d’atteindre la maturité sexuelle.
Le dimorphisme sexuel se voit d’après la longueur relative de la partie pré anale de la queue à taille adulte. Elle est plus grande chez me male que chez la femelle. Rien ne permets d’affirmer que Macroclemys pond plus d’une fois par saison. Allen et Neill (1950) il a été noté des pontes de 9 à 44 œufs les œufs ont été pondus en Avril, Mai, Juin et Juillet selon la localisation. Le nid est fait le jour. Les nids sont creusés avec les membres de derrière et les œufs sont déposés sur le sable, ou un mélange d’alluvions organiques, le long des rivières ou fleuves. Les nids sont souvent trouvés sur des zones de sable. Ewert (1976) a noté une absence remarquable de nids sur des zones ouvertes et dans des secteurs boisés bas avec des feuilles éparpillées et des racines emmêlées. La queue et les pattes arrière sont utilisées pour reboucher et couvrir le nid. L’incubation dure en moyenne de 79 à 107 jours, avec quelques variantes dues aux écarts de température. Attribution des sexes dépend de la température d’incubation.
Habitudes alimentaires: la tortue alligator est un opportuniste qui consomment une variété de proie donc le poisson représente une grande partie du régime (Pritchard 1989). Le regime consiste aussi en langoustes, des crabes, des moules d'eau douce, des serpents, de petits alligators, des salamandres, les fruit (tupelo, le palmier nain) et des herbes aquatiques. En plus, d’autres tortues comme Graptemys, Trachemys, Pseudemys, Sternotherus, Macroclemys, and Trionyx sont connues pour etre des proies (Shipman et al. 1991).
Populations: George (1987) et Pritchard (1989) ont passé en revue des informations anecdotiques de trappeurs et de biologistes de faune et flore d'état et ont conclu qu'un déclin substantiel dans cette espèce est apparu un peu partout. La baisse en Louisiane a été attribuée au ramassage dans un but commercial.
en résumé
Caractère : Agressif !
Origine : Sud des Etats-Unis.
Moeurs : Aquatique / Diurne
Biotope : Varié
Taille adulte : 80 cm
Esperance de vie : 30 ans
Nourriture adaptée : omnivore
ATTENTION ESPECE DANGEREUSE SOUMISE AU CDC
La tortue alligator est la plus grosse des tortues d’eau douce. Son poids peut atteindre les 100 kilos et sa carapace peut mesurer un mètre. Un spécimen peut vivre longtemps en captivité, et certaines deviennent centenaires. Cette tortue est particulièrement dangereuse, car si elle est moins agressive que Chelydra, les blessures que peut infliger un spécimen adulte sont particulièrement redoutables. Les mâchoires sont en effet acérées et aptes à trancher une main. Comme nous le verrons, manipuler un spécimen Chelydridé demande une prudence particulière.
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